MGf
Meilleures recommandations pour prévenir et combattre les MGF
Selon l’édition 2021 du « Compendium of International and National Legal Frameworks on Female Genital Mutilation » de la Banque mondiale, 84 pays dans le monde disposent d’une législation nationale qui, soit interdit spécifiquement les MGF, soit permet de les poursuivre en justice par le biais d’autres lois, telles que le code pénal ou criminel, les lois sur la protection de l’enfance, les lois sur la violence à l’égard des femmes ou les lois sur la violence domestique (Banque mondiale, 2021). Cependant, comme indiqué précédemment, les MGF restent encore en usage dans de nombreux pays du monde.
L’élimination des MGF nécessite des efforts coordonnés qui impliquent l’ensemble des communautés – jeunes, parents, chefs religieux, organisations de la société civile, activistes, personnel médical, éducateurs et responsables politiques. L’un des moyens les plus efficaces de mettre fin aux mutilations génitales féminines est l’abandon collectif, par lequel une communauté entière choisit de renoncer à cette pratique. Cela garantit qu’aucune famille ou fille ne sera désavantagée pour ne pas avoir participé aux MGF(UNICEF, 2023).
Pour ce faire, il est important de sensibiliser la population aux dangers et aux conséquences des MGF en organisant des sessions d’éducation et de dialogue sur les droits de l’homme et la santé (Awolola, O. O., & Ilupeju, N. A., 2019). Comme indiqué précédemment, les MGF ne présentent aucun bienfait pour l’hygiène ou la santé, et il s’agit davantage d’une pratique culturelle que religieuse.